Famille Sénès ses racines

Georges Sénès
Arrivé le 03 Novembre 1936 au lieu du 19 Octobre 1936 pour cause de santé, dans le 24e bataillon de chasseur alpin stationné a Villefranche-sur- Mer. Renvoyer dans ces foyer le 14 Octobre 1938. Appelé a la mobilisation le 03 Septembre 1939. Participe entre 1939 et 1940 a la défense de peille, Plan de Grasse dans les Alpes de saint-amand-sur-Fion, androff,Forbach, Vahl-Ebersing, Lixing en Lorraine, en 1940 au canal de l’Ourcq, la poudrerie de sevran-livry au pont du chemin de fer de Tremblay-villepinte, la marne, la loire, la Motte-Breuvron, Oise. Le 16 juin 1940 le bataillon est capturé, il sera conduit a Pithivier dans le Loiret. Il s'évadera avec son ami et voisin, Mr Martin qui habite la maison
voisine rue Louis Brès. Fin de la captivité le
18 Aout 1940. le bataillon sera dissolue.
Démobilisé le 06 Septembre 1940 aprés 2 ans
11 mois et 14 jours. devise “Bataillon de la Garde”
Chef de corps, Montvignier-Monnet et Valo.
COMBAT DE L’OURCQ
Le 13 juin 1940 la mission du 24e BCA est de
couvrir la retraite des armées vers la Marne.la 1er compagnie a mission de tenir le pont de l’avenue du chemin de fer. Elle est armée de deux canons antichars de 25 et de mitrailleuses. Vers 14h 30 le combat est engagé.les positions françaises sont attaquées au minenwerfer et au canon. Les blessés affluent, les mines ennemies détruisent 2 mitrailleuses et un fusil mitrailleur. Vers 20h l’ordre est donné de se replier à 21h15, et de sacrifier la 1er compagnie qui continura à tenir sa position pour couvrir la retraite du bataillon. Le combat fait rage plusieurs chasseurs sont tués, Après 21h le combat cesse. Pratiquement à court de munitions, la 1er compagnie répond avec parcimonie. A 23h30 le capitaine rassemble ses hommes. La retraite du gros bataillon étant maintenant opérée, il décide de commencer le repli de son unité à minuit. L’ennemi ne se rendra compte de rien.
Matricule 4971

La défense du canal de l’Ourcq, de la Poudrerie de Sevran-Livry au Pont du Chemin de Fer de Tremblay-Villepinte, est confiée au 24e BCA, renforcé d’éléments du 25e et 65e BCA. La 1ère compagnie du 24e Bataillon de Chasseurs Alpins a mission de tenir le pont de l’avenue du Chemin de Fer. Elle est armée de deux canons antichars de 25 et de mitrailleuses. Dès 10 heures du matin, elle prend position à la halte du Vert-Galant. Le commandant de compagnie, le capitaine GiLLOT, établit 4 points d’appui pour défendre le pont : 2 sur la rive nord, 2 sur la rive sud. Vers 14 heures 30, un peloton motocycliste ennemi se présente. Lorsqu'il est à 100 mètres, les défenseurs ouvrent le feu. En quelques secondes les 8 motocyclistes sont abattus. Jusqu'à 21 heures, le combat fait rage. Les positions françaises sont attaquées au minenwerfer et au canon. L'infanterie ennemie essaie de s'approcher, mais des tirs précis de mitrailleuses la maintiennent à distance. Dans le courant de l'après-midi, après un moment d'accalmie, le feu reprend avec intensité. Les blessés commencent à affluer au PC de la compagnie. Le mitrailleur GAURAND, sérieusement blessé à la main, refuse de se laisser évacuer. Après s'être fait panser, il retourne à sa position, un poste d'observation juché au faîte d'une des maisons de la rive sud. Moins d'une heure plus tard, il sera tué. Les mines ennemies détruisent deux mitrailleuses et un fusil mitrailleur. Les servants de ces pièces sont tués ou blessés. Les chasseurs Roger LAGIER et Marcel BATAILLE sont tués. Le sous-lieutenant LABBE est blessé au flanc, le sergent MEYERE scalpé par un éclat qui met à nu une partie du cerveau. Les brancardiers sont débordés. Le capitaine GILLOT donne l'ordre aux deux points d'appui de la rive nord de se replier. Il a noté que les Allemands débordent la position par les côtés et commencent à s'infiltrer dans son dispositif. Il devine que l'assaut est proche. Les deux sections de fusils mitrailleurs et les survivants des servants des mitrailleuses ramènent hommes valides, blessés et matériel. Ils prennent de nouveaux emplacements sur la rive sud et constituent un solide point d'appui, apte à se défendre dans toutes les directions. Soudain, les servants des pièces antichars sont. mis en alerte par des bruits de chenilles. Il ne s'agit pas d'un blindé mais d'un canon de 77 qui prend position à 150 mètres, dans l'axe du pont et de la départementale 88. Le plus avancé des canons de 25 tire dans sa direction une quinzaine d'obus, à cadence rapide. Le 77 est détruit par la salve du canon de 25. L'obus allemand a abattu la marquise du cinéma du Vert-Galant. Les mines continuent de pleuvoir sur les positions de la compagnie GILLOT. Depuis le début de l'engagement, elle compte une trentaine de blessés.L'ennemi veut forcer le passage de l'avenue du chemin de fer. Il essaie de grimper sur les arbres de la rive nord, mais l'éclairement du soleil couchant est favorable aux défenseurs. Un à un, les ennemis sont débusqués de leur perchoir. Ils tentent ensuite de lever la barrière du passage à niveau et sacrifient en vain une dizaine d'hommes qui échouent dans leur mission, sous le feu de la 1ère compagnie. Tout au long du canal, la situation se détériore. Vers l'ouest l'ennemi ne rencontre pas de résistance. À l'est les ponts de Villeparisis tenus par la 47e division ont cédé. Devant la gravité de la situation le commandant VALO décide d'épauler la résistance du pont de l'avenue du Chemin de Fer par la défense de l'agglomération de Vaujours, en point d'appui fermé, dans toutes les directions, jusqu'à épuisement des moyens. Malgré ses demandes réitérées, le chef de bataillon n'obtient aucun appui d'artillerie et ne reçoit aucun approvisionnement de l'arrière. Vers 19 heures, la Division enjoint au chef de bataillon d'organiser le décrochage de son unité. Vers 20 heures, le chef de bataillon VALO envoie au capitaine GILLOT l'ordre suivant : "Le Bataillon se repliera à 21 heures 15, vous demande de sacrifier la 1ère compagnie pour permettre au Bataillon de décrocher et de continuer la lutte." Au reçu du message, le capitaine consulte ses chefs de section. Ceux-ci accueillent les ordres avec sang-froid et détermination. L'heure du repli de la compagnie est laissée à l'appréciation du capitaine GILLOT. Jusqu'à 21 heures, le combat fait rage. Le chasseur ZAFFALON est alors touché de six balles dans la poitrine, il a de surcroît un bras fracassé. Il est évacué par deux de ses camarades sur le poste de secours du bataillon. Le commandant VALO demande aux deux hommes qui ont évacué le blessé de rester à l'arrière avec la compagnie de commandement. Sachant leur compagnie sacrifiée, les chasseurs n'en demandent pas moins à la rejoindre. Le commandant VALO les embrasse et ils repartent vers l'avant, mais ils ne parviennent pas à rejoindre leurs camarades. Après 21 heures, le combat cesse. Les Allemands incendient une maison voisine du pont et lâchent sporadiquement des rafales de mitrailleuses. Pratiquement à court de munitions, la 1ère compagnie répond avec parcimonie. À 23 heures 30, le capitaine GILLOT rassemble ses hommes. La retraite du gros bataillon étant maintenant opérée, il décide de commencer le repli de son unité à minuit. Le mouvement est fixé dans le détail. Le moment venu, il sera exécuté parfaitement et l'ennemi ne se rendra pas compte du décrochage. Il n'y a pas de liste exhaustive des tués du 24e BCA. Quatre corps restés sur place ont été identifiés lors de l'exhumation du 25.07.1940.
BATAiLLE Marcel chasseur 24e BCA décédé Halte du Vert Galant
HAUTEBON Henri chasseur 24e BCA né le 03.12.1915 décédé Rive nord du canal, Villepinte
LAGiER Roger chasseur 24e BCA né le 15.06.1917 décédé Halte du Vert Galant
GAURAND chasseur 24e BCA décédé Quartier sud du Vert Galant
peut être des camarades de Georges.
Jusqu'au retrait du bataillon, les tués et blessés du 24e BCA ont été évacués sur le PC du bataillon situé à Vaujours. Le compte rendu du capitaine GiLLOT commandant la 1ère Compagnie du 24e BCA permet d'estimer à au moins 10 tués les pertes du bataillon; mais il ne donne pas de liste nominative des pertes de son unité.
