Famille Sénès ses racines

Jean Baptiste Joseph SOURD
Général et Baron d'Empire
Cousin de 7e génération
Parmi les figures de l'Empire, peu de napoléoniens connaissent ce personnage. Et pourtant… Tout le monde a entendu parler au moins une fois de ce colonel qui est remonté à cheval après avoir été amputé de son bras à Genappe en 1815. Rappelons en quelques lignes sa carrière. Sourd et né à Signes (Var) le 24 juin 1775, Lien de parenté avec moi, Rose Madelaine Cadière, il s'engage dès 1792 et participe à la Campagne d'Italie, il se distingue au siège de Gênes.
Un jour, un officier général ennemi lui demande : « Quel âge a votre Empereur ? - l'âge qu'avait César quand il vainquit Pompée à Pharsale. - De combien de milliers d'hommes est votre armée ? - L'Empereur seul le sait. Rendu à son régiment, après dix mois de captivité, Sourd prit part à la campagne de Wagram, où il fut fait capitaine et légionnaire.
Sourd est présent également lors des campagnes d'Allemagne et de Russie (où il est blessé). Sourd est nommé sous-lieutenant au 7° chasseurs à cheval comme le 30 juin 1804, puis lieutenant le 18 novembre 1806. Il passe adjudant-major le 7 avril 1809, capitaine le 24 mai 1809, et chef d'escadron le 17 juin 1812 toujour au 7° chasseurs. Après l'armistice, l'Empereur étant à Dresde remit à Sourd le brevet de colonel et le titre de baron de l'Empire.
Sourd contribua aux succès de Grouchy à Champ-Aubert, à Montmirail, à Vauchamps, dégagea plusieurs fois l'infanterie de la jeune Garde, à Arcis-sur-Aube, et garda les avenues les plus importantes, pendant le mouvement rétrograde de l'armée impériale.
Après la journée du 30 mars, il passa la Seine à Melun pour se rendre à Fontainebleau auprès de l'Empereur En septembre 1813, Jean-Baptiste Sourd, après 21 ans de services, est nommé Colonel à la tête du 20° régiment de chasseurs à cheval.
Nous voici en 1815, dernière année de l'Empire… Lors de la campagne de Belgique il est dans l'armée du Nord. le 17 juin 1815 a la bataille de Waterloo, chargé par le comte Lobau d'attaquer l'infanterie anglaise dans sa position en deçà de Gennapes, il la tourne, la culbute et la poursuit jusque sur la route de Bruxelles, mais, forcé par un contre-ordre de se replier sur le point d'attaque, il traverse Gennapes au grand galop et rejette les Anglais sur Waterloo, Cependant son mouvement n'a pas été appuyé, il revient en bon ordre et rencontre, dans un défilé, un régiment de cavaliers anglais, dont le colonel le somme de se rendre, Sourd, pour toute réponse, lui traverse le corps d'un coup de sabre, mais lui-même atteint de six blessures (il en était à sa 15e), ne pouvant plus soutenir son arme, il se fait asseoir sur une borne, le long d'un chemin, de là, il excite par ses cris les soldats, pendant que le chirurgien en chef, Larrey, lui faisait l'amputation du bras droit.On dit que ses soldats recueillirent avec respect ce bras amputé, et qu'après lui avoir rendu les honneurs funèbres, ils inscrivirent ces mots sur le modeste monument qu'ils lui consacrèrent : « Au bras le plus vaillant de l'armée.» Une heure après l'opération, le colonel Sourd remonte à cheval, charge de nouveau les Anglais et dicte une lettre à l'Empereur qu'il signe de la main qui lui restait. Suivant le mouvement de retraite de l'armée au-delà de la Loire jusqu'à Auch, sans prendre un instant de repos. Mais laissons parler Larrey (" Mémoires de chirurgie militaires et campagnes", réédition de 1982) qui ne nous pargne, comme à son habitude, aucuns détails :"Un deuxième officier supérieur (Colonel Sourd) , vrai et digne guerrier, est un des blessés les plus remarquables de cette journée. Il avait combattu à la tête de son régiment (20° chasseurs à cheval, c'est dans les charges répétées de ce corps que ce brave colonel reçut presque au même instant plusieurs coups de sabre au bras droit. Deux des blessures pénétraient dans les articulations du coude et du poignet, le troisième coup de sabre avait coupé jusqu'à l'os les muscles du bras et l'artère brachiale, on avait prévenu les effets fâcheux de l'hémorragie par l'application d'un bandage compressif, faite sur le champ de bataille où l'on avait déjà jugé indispensable l'amputation du membre. Dans cette conviction, le colonel me fit appeler pour la pratiquer. En effet, avec plusieurs de mes confrères appelés en même temps que moi près de ce colonel, je la reconnus nécessaire et urgente, et nous y procédâmes immédiatement. Pendant cette opération le colonel Sourd dicta une lettre à l'Empereur pour le prier de lui conserver le commandement de son régiment ; non seulement il ne manifesta aucun signe de douleur mais à peine le pansement de la plaie du moignon fut-il terminé, qu'il remonta à cheval et s'éloigna. Il parvint peu de temps après à la guérison ". Son certificat médical établit par Poussiergues, le chirurgien-major du 2° lanciers, contenu dans son dossier aux Archives de Vincennes (et cité par Lemaire ), indique que Sourd reçut six coups de sabre à Genappe. Poussiergues précise même que " Malgré l'affaiblissement total du colonel par la perte considérable de sang avant et pendant l'opération, malgré les douleurs occasionnées par les différentes contusions qu'il reçut sous les pieds des chevaux au moment de diverses charges de cavalerie, la guérison du Baron Sourd s'est opérée en l'espace d'un mois jour pour jour, époque à laquelle il se remit à la tête de son régiment ". Le chirugien-major termine son rapport en précisant que Sourd avait effectué après son amputation " un trajet à cheval de plus de 150 lieues 600 kilomètres ! " La légende veut que Sourd au sortir de son amputation soit reparti à la charge. Mais ce n'est qu'une légende. Néanmoins, cet homme à la résistance exceptionnelle qui trouva encore le courage d'effectuer un périple de 600 kilomètres et de reprendre le commandement de son régiment un mois après l'événement.
Nommé maréchal de camp à la revue du 1er mars 1831, il quitta non sans regret son régiment, pour aller prendre le commandement de Tarn-et-Garonne, où il reçut,en 1837, la décoration de commandeur de la Légion d'honneur. Passé dans la section de réserve, en 1831, et mis à la retraite en 1848, Sourd quittait encore quelquefois cette vie paisible, que lui avaient méritée ses longs et durs travaux, pour défendre la mémoire et le nom du grand capitaine auquel il a consacré, toute sa vie, la fidélité d'un soldat sans peur et sans reproche. ne s'éteindra que le 2 Aout 1849 a Paris.
Voir d'autres liens:
https://les-apn-belgique.webnode.fr/news/vous-etes-sourd/
https://www.appl-lachaise.net/appl/article.php3?id_article=1896

A la suite des revers subis par les Français en Italie en 1799, les restes de l’armée d’Italie s’étaient retranchés autour de Gênes. Le siège fut mené par les Autrichiens tandis que la marine anglaise bloquait le port. Masséna avait résisté dans des conditions épouvantables, jusqu’à la famine, son rôle consistant à fixer le plus longtemps possible les coalisés, en attendant l’arrivée de l’armée de réserve de Bonaparte. Il capitula avec les honneurs le 4 juin 1800. C’était assez : Bonaparte débouchait en Italie. La victoire de Marengo, le 14 juin 1800, vint libérer l’Italie. Dès le 24 juin, le général Suchet, retranché autour de Nice, envoya le général Miollis réinvestir la place et réinstaurer la République ligurienne.
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Entrée de l’Armée française à Rome le 15 février 1798.
Il reçoit une première blessure à la jambe lors du passage du Mincio (26 décembre 1800). La bataille de Pozzolo (également connu sous le nom de « passage du Mincio », ou « bataille de Monzambano ») a été menée le 25 décembre 1800 et a vu la victoire difficile des Français du général Brune sur les Autrichiens du général Bellegarde. Suite l'armistice convenu après la bataille de Marengo, Français et Autrichiens étaient séparés par « la ligne du Mincio » : le général autrichien Bellegarde occupe cette ligne avec 70 000 hommes, appuyé d'un côté au lac de Garde et de l'autre à Mantoue. L'« armée de réserve » est désormais commandée par Brune, après le départ du général Bonaparte, Premier consul, pour Paris.
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Passage du Mincio et bataille de Pozzolo le 26.12.1800
Il fait les campagnes de 1805, de 1806 au sein du 7° régiment de chasseurs à cheval. Deux coups de baïonnette qu'il reçut à Iéna lui valurent le grade de lieutenant.La bataille d'Iéna s'est déroulée le 14 octobre 1806, à Iéna (Allemagne, actuel Land de Thuringe) parallèlement à la bataille d'Auerstaedt. Les Français commandés par Napoléon et les Prussiens commandés par le général de Hohenlohe, s'y combattent pendant la campagne de Prusse et de Pologne. S'assurant d'une position en surplomb dès le début de la bataille, Napoléon y remporte une victoire totale qui, couplée à celle d'Auerstaedt du maréchal Davout, précipite la fuite de l'armée prussienne, augurant déjà la fin de la campagne de Prusse.
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bataille d'Iéna le 14 octobre 1806, à Iéna Allemagne
On le retrouve en 1807 en pleine campagne de Pologne. il tomba couvert de coups de sabre au pouvoir des Russes à Eylau et fait prisonnier par les russes. La bataille d'Eylau a eu lieu le 8 février 1807 à Preußisch Eylau (de nos jours Bagrationovsk) dans le nord de la Prusse-Orientale (actuel oblast de Kaliningrad), entre les forces de l’Empire russe, soutenues par celles du Royaume de Prusse, et l’Empire français. Napoléon Ier reste maître du terrain, au prix de lourdes pertes, mais n'obtient pas la victoire décisive qu’il attendait.
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bataille d'Eylau a eu lieu le 8 février 1807




En 1812, il entra en Russie comme chef d'escadron, et enleva, le 18 octobre, au-dessous de Polotsk, un corps de 2 000 Russes. Arrivé à Borizow, lieu désigné pour le passage de l'armée, il franchit le premier la rivière à la nage, sous les yeux de Napoléon, à la tête du 7e chasseurs, chacun de ses cavaliers ayant un voltigeur en croupe et, pendant toute la retraite, il contint et battit des nuées de Cosaques.»Lors de la deuxième bataille de Polotsk qui eut lieu du 18 au 20 octobre 1812, les Russes commandés par le général Pierre Wittgenstein ont attaqué et défait l'armée franco-bavaroise commandée par le maréchal Laurent Gouvion-Saint-Cyr.
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bataille de Polotsk qui eut lieu du 18 au 20 octobre 1812

A Leipzig on le vit culbuter devant lui infanterie, cavalerie, artillerie, et s'emparer de la redoute de Gustave-Adolphe. La bataille de Leipzig (16 – 19 octobre 1813), aussi appelée la bataille des Nations, est la plus grande confrontation des guerres napoléoniennes. Victoire stratégique de la Sixième Coalition contre Napoléon Ier, elle est suivie par le retrait d'Allemagne de Napoléon et d'une partie de son armée. La Sixième coalition dirigée contre la France se renforce sans cesse; la Russie, adversaire principal sur le continent, se joignent la Prusse, impatiente de prendre sa revanche après sa défaite d'Iéna, puis la Suède, gouvernée par le prince héritier, l'ancien maréchal Bernadotte qui accepte de se retourner contre son ancienne patrie contre la promesse de la Norvège.
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bataille de Leipzig le 16 – 19 octobre 1813
Dans la nuit qui précéda le combat de Hanau, Sourd reconnut le champ de bataille où Napoléon lui conféra la croix d'officier. Dans la campagne de 1814, il exécuta plusieurs brillantes charges à la Chaussée, contint toutes les tètes de colonne de Blücher à la Ferté-sous-Jouarre, et soutint la retraite de l'armée, en recevant sa neuvième blessure. Sourd contribua aux succès de Grouchy à Champ-Aubert, à Montmirail, à Vauchamps, dégagea plusieurs fois l'infanterie de la jeune Garde, à Arcis-sur-Aube, et garda les avenues les plus importantes, pendant le mouvement rétrograde de l'armée impériale.
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bataille de la Ferté-sous-Jouarre le 9 février 1814

la cavalerie légère du général Saint-Germain se rend à Bar-sur-Ornain et à Saint-Mihiel, et ouvre nos communications avec Verdun et Metz. Ensuite il se jeta en partisan avec 400 chevaux dans Bar-sur-Ornain (actuel Bar-le-Duc), et battit dans les rues même de cette ville un corps russe considérable.
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bataille de Bar-sur-Ornain le 23 mars 1814


Il est une nouvelle fois blessé lors de la bataille de Fère-Champenoise. Sous la Première Restauration il est colonel du régiment de lanciers de la Reine qui deviendra le 2° régiment de lanciers lors des Cent-Jours. La bataille de Fère-Champenoise qui s'est déroulée le 25 mars 1814 a opposé l'armée française de Napoléon Ier et les armées de la Sixième Coalition durant la campagne de France (1814). La bataille se solde par la défaite de l'armée française et ouvre aux troupes alliées la route de Paris.
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bataille de Fère-Champenoise le 25 mars 1814

La bataille de Waterloo s'est déroulée le 18 juin 1815 à Waterloo, à vingt kilomètres au sud de Bruxelles, dans l'actuelle province du Brabant wallon, en Belgique. Cette bataille a opposé l'armée française dite armée du nord, dirigée par l'empereur Napoléon Ier, à l'armée des Alliés, dirigée par le duc de Wellington et composée de Britanniques, d'Allemands (contingents du Hanovre, du Brunswick, du Nassau) et de Néerlandais (unités belges et hollandaises), rejointe par l'armée prussienne commandée par le maréchal Blücher. Elle s'est achevée par la défaite décisive de l'armée française. Les combats n'eurent pas lieu sur le territoire de la commune de Waterloo, mais un peu plus au sud, sur les territoires des communes actuelles de Lasne, Braine-l'Alleud et de Genappe. Wellington annonçant la victoire des Coalisés depuis son quartier général situé à Waterloo.
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bataille de Waterloo le 18 juin 1815
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