top of page

Jean Joseph Louis Chancel

5e génération d'une cousine issue de germains de Jean(Ne) Joseph Louis(E) Chancel.

Préparateur du baron Théhard Découvre le borax, invente le 

briquet phosphorique d'où proviennent les allumettes chimiques.

 

 

 

Né à Briançon en 1779, Chancel était pharmacien d'officine dans sa ville natale. Il inventa les allumettes oxygénées (1805) qui préparaient la découverte des allumettes phosphoriques. Cette invention fut faite par Chancel alors qu'il était le préparateur du cours de Thénard. Il y avait assisté à l'expérience où Thénard versait une goutte d'acide sulfurique sur un mélange de chlorate et de soufre induisant l'inflammation. Chancel eut alors l'idée de tremper un bout de bois dans un mélange de soufre, chlorate et lycopode, puis il le frotta avec un petit pinceau d'amiante imbibé d'acide sulfurique concentré. Le bois s'enflamme, l'allumette est née, mais son inventeur n'en tirera qu'un maigre profit. Jean-Joseph-Louis était le fils du pharmacien et maître Chirurgien Jean-Louis Chancel (1751-1825), maire de Briançon pendant 30 ans. J.J.L. Chancel eut douze enfants mais  aucun  de  sera  pharmacien.

 

Jean Joseph Louis Chancel Cousin par aliance de 8eme génération

 

né le 18 décembre 1779 à Briançon1. Il est le deuxième de quatorze enfants. Son père, Jean Louis Chancel est maître chirurgien à Briançon.

 

Invention des allumettes oxygénées:

 

Jean Joseph Louis Chancel assiste à une expérience de Thénard, une répétition des expériences de Fourcroy, Vauquelin et Robert. Thénard verse une goutte d’acide sulfurique sur un mélange de chlorate et de soude, d’où inflammation.

Jean Joseph Louis Chancel a alors l’idée de tremper un bout de bois dans un mélange de souffre, chlorate et lycopode, puis de le frotter avec un petit pinceau d’amiante imbibé d’acide sulfurique concentré. Il en parle à Thénard qui l’encourage. JJL Chancel réalise son idée : l’allumette est née2. Dans son numéro du 12 octobre 1805, le Journal de l’Empire annonce l’invention du briquet oxygéné, ou allumette oxygénée, par JJL Chancel. Il s’agit d’un bout de bois imbibé d’un mélange de souffre et de chlorate de potassium qu’il faut plonger dans une fiole pleine d’acide sulfurique pour que la réaction chimique enflamme l’allumette. Fin 1805 et début 1806, les briquets oxygénés de JJL Chancel sont en vente au prix de 2 francs, 3 francs et 3 francs 50 centimes chez M. Boisseau, marchand-mercier-parfumeur, 40 rue Neuve des Petits Champs et M. Niodot, marchand-papetier, 25 rue de Thionville3.

autres lien:

https://www.raphelis-soissan.name/jean-joseph-louis-chancel-1779-1837/

https://www.persee.fr/doc/pharm_0035-2349_1964_num_52_180_6749

bottom of page